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depuis que Bob Dylan nous l’a chanté : « the answer is blowing in the wind » … mais à propos, quelle est la question ?

Avant de tenter de répondre à cette réponse, remercions d’abord le « Musée de la Chasse et du Tricot » pour le prêt de ces ouvrages de cervidés, tricotant de chaudes écharpes pour que leurs bourreaux n’aient pas froid au cou.
Remercions également la « Fondation pour le Mémorial des Éléphants » qui n’a pas hésité à immoler 120 pianos pour créer ce monument.
Qu’ici également soit remercié le « Cercle des Pratiquants de Piallard & Bino ». Ils ne pourront pas jouer sur l’une des plus belles pièces de leur collection.
Sans oublier « Le musée de la Mine, des Chevaux et des Enfants » qui grâce à la mise à disposition de cette vitrine nous permet d’évoquer une époque ou chevaux et enfants étaient expédiés sous terre pour extraire le charbon. Les valises d’un représentant de commerce, l’une remplie de fer à cheval et l’autre de semelles en caoutchouc destinées à prolonger la vie des sabots, nous permettent de mieux comprendre la proximité qui existait alors entre ces petits d’hommes et ces grands animaux.
« Du vent dans les queues des chevaux mongols » est un dispositif d’aide à l’apprentissage de la visualisation du vent: un poème chanté par une voix céleste derrière un rideau de queues de cheval.
« Du vent dans les queues des chevaux mongols ».

Après avoir vu l’exposition, vous pourrez voir le vent, il ne reste plus qu’à poser la bonne question.
Serions-nous donc si fous que nous ne puissions nous empêcher d’accélérer encore notre course vers une catastrophe globale ?

Nous remercions la faune pour sa contribution.

L’ivoire des Elephantidae loxodonta récupéré sur les touches des pianos voués à la destruction.
Les bois des Cervus elaphus qui tombent en hiver et repoussent au printemps.
Les crins de la queue des Equus ferus caballus, utilisés par les archetiers.
La laine Mérinos issue de la tonte des Ovis aries utilisée pour le tricot des écharpes et pour le drap du billard.
La gomme laque produites par la cochenille femelle Kerria lacca utilisée ici pour vernir les blasons.

Selon la formule consacrée, aucun animal n’a été tué, torturé ou blessé pour réaliser cette installation.