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NORDART, BÜDELSDORF, ALLEMAGNE, 2014
Kunstwerk Carlshütte
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Points de vue image du monde
{1 334 356 points de tapisserie, 408 croix blanches, 100 métronomes.}
L’œuvre présentée se compose de deux temps (tic et tac) et trois mouvements.
Le premier mouvement en coton tendu sur châssis a été réalisé à l’aiguille par des instrumentistes expérimentées.
Sur fond vert, le second mouvement a été exécuté aux armes lourdes et au canon. Les 408 participants peuvent témoigner de la justesse et de la régularité du rythme.
Le troisième mouvement (le seul qui soit véritablement en mouvement) présente sur un socle gradiné 100 métronomes noirs. Ils sont programmés pour jouer « le poème symphonique pour 100 métronomes » de György Ligeti qu’ils connaissent par cœur.
Poème symphonique pour 100 métronomes
Depuis sa première mondiale aux Pays-Bas en 1963, {Poème symphonique pour 100 métronomes} de György Ligeti a très rarement été présenté en public. La mise en scène compliquée, la préparation minutieuse des métronomes, la nécessité d’une dizaine de techniciens ou de danseurs pour activer simultanément les 100 métronomes sont autant d’obstacles à la représentation de l’œuvre. Trente-deux ans après la création, le sculpteur Gilles T. Lacombe a entendu un enregistrement de l’œuvre. Impressionné, il a décidé d’inventer une machine capable de jouer la pièce automatiquement. Après six mois, il a créé cette installation ingénieuse. Depuis, Poème symphonique peut être réalisé avec précision, à tout moment, et en public.
