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MÉMOIRES, 2005

Avec Juli Susin.

Le 16 février 2005, pendant l’inauguration de l’exposition DIONYSIAC au Centre Georges-Pompidou, les gorilles relieurs façonnent bruyamment des pochettes en aluminium contenant la version anamorphosée des Mémoires.

Plutôt qu’une exposition thématique DIONYSIAC est une exposition-réflexion. Elle propose un état d’esprit, une sensibilité commune aux artistes présentés. Elle offre une forme originale de l’exposition de groupe et constitue également un point de vue sur la création contemporaine. DIONYSIAC, par ailleurs, désigne un rapport spécifique de l’art à la vie, un OUI, contre la résignation, qui passe autant par la colère et le plaisir de la destruction que par l’exaltation de la vie et du flux, de la joie, jusqu’à l’excès. Avec en sus, un goût du rire, de l’ironie et d’une certaine subversion, si tant est qu’elle soit aujourd’hui encore possible. La musique est également au cœur de l’exposition, avec un « sound-room » créé avec les artistes. Le néologisme DIONYSIAC, entre français et anglais, vient de l’adjectif dionysiaque, utilisé par Friedrich Nietzsche dans son livre La Naissance de la Tragédie (1871), qui s’inspire du dieu grec Dionysos, dieu de l’explosion et de l’enthousiasme, de forces de vie et de destruction, de tous les déchaînements.  L’exposition est accompagnée par de nombreux événements au Centre Georges-Pompidou : notamment des performances des gorilles relieurs et de Kendell Geers et Gelatin, … des nuits cinémas avec des projections de Paul Mc Carthy et John Bock.